Le Territoire et nous, 1ère partie

« Historiquement, l’activité minière a eu tendance à s’exercer loin des régions densément peuplées. Les ravages causés par les mines passaient donc inaperçus, sauf pour ceux qui venaient y travailler. Maintenant que cette industrie a pratiquement épuisé à travers le monde les sources de minerai et d’énergie qui étaient aisément accessibles, elle se montre beaucoup plus audacieuse.

Par ailleurs, au moment même où l’on prend de plus en plus conscience de toutes les mesures historiques qui ont pu contribuer à compromettre le lien des Premières Nations à leurs territoires, voilà que la conjoncture économique joue à nouveau contre celles-ci. Les terres où elles ont été refoulées («réserves») de même que les territoires qu’elles sillonnent depuis toujours se trouvent convoités par le boom minier.

C’est dans ce contexte que les compagnies minières se présentent comme des sauveurs économiques. »

Extrait du texte « Le territoire et nous, 1ère partie », du Groupe de théologie contextuelle québécoise (GTCQ), mars 2012.

Pour lire le texte complet: Le territoire et nous (1)