Jour 8 de la COP21: Une routine qui n’en est pas une

 Quand on écrit un texte chaque joCOP21 013ur, il faut bien s’attendre à ce que les gens réagissent.

Mon ami Norman gentiment corrige une information en précisant que le niveau moyen des océans a augmenté de sept pouces (vingt centimètres) et non pas de sept centimètres comme je l’avais écrit, ce qui veut dire une hausse beaucoup plus importante et donc une plus grande urgence d’agir. Rappelons que cette hausse du niveau des mers provient principalement de la dilution de l’eau plus chaude; alors comment prévoir ce qui va se passer quand débutera une fonte massive des glaciers ?

Un autre Normand met fait remarquer que la mairesse de Longueuil est Caroline Saint-Hilaire et non pas Caroline Saint-Pierre comme je l’ai écrit. Peut-être étais-je déjà en esprit dans la cathédrale Notre-Dame où allait bientôt se dérouler la grande célébration œcuménique…

Arthur me demande pourquoi je ne parle pas beaucoup des négociations. La réponse est simple : parce qu’on n’en sait pas grand-chose. Beaucoup de rencontres se font à huis clos, derrière les portes closes où seuls les délégués accrédités sont admis. Dehors les observateurs et observatrices ! Dehors les journalistes ! J’essaye de glaner quelques informations au hasard des rencontres où alors durant certaines conférences de presse. Ce que je crois comprendre, c’est qu’il y a deux grandes sources d’insatisfaction. La première, vécue par les petits pays, concerne le nombre de ces rencontres qui se multiplient : par régions, par secteurs d’action, par sujets de discussion (alimentation, finances, investissements, sanctions…) Si bien que les petits pays qui ne pouvaient pas envoyer une grande délégation (certains pays ont jusqu’à cent délégués et d’autres que deux ou trois) se plaignent de ne pouvoir participer à toutes les rencontres. CLIQUER ICI POUR LIRE LA SUITE